jeudi, mars 30, 2006

Why Don't You Quit It Now ?

Photo de Roger Ballen ( expo BN)

Ah... Les joies du Kiné ... Soulever des poids, tirer sur des élastiques, faire du pendulaire, gagner en amplitude, buter sur des mouvements qui semblent pourtant bien enfantins... Sans parler de la manipulation souvent douloureuse... Bref , c'est long, pénible et il faut supporter cette radio, en musique de fond, qui passe "le meilleur des années 80 à aujourd'hui". Hmm!! Inutile de dire que c'est plutôt déprimant... Pour rester zen , rien ne vaut l' Ipod en lecture aléatoire.
Et il m'a fait la surprise aujourd'hui de passer ce morceau à la beauté renversante : "Quit It" de Myriam Makeba , sur l'addiction à la drogue et l'alcool.
" You take drugs to sake your mind, you take wine to forget about the time. you create a world of your home.... Don't you know now you killing yourself and nobody else. Why don't you quit it now ? Got a problem, see your doctor... Doctor can't help, see your brother..Why don't you try talking to your mama sometimes...Remember she brought you into this world..."

mardi, mars 28, 2006

Drasie & Casie

Photo de Roger Ballen, expo à la B.N. ( rue de Richelieu) jusqu'au 21/05. Univers étrange, violent, totalement inclassable ...Un travail de près de 30 ans présenté en 114 tirages. Ses premières photos furent prises à l'occasion de ses missions de géologue en Afrique du Sud.
Il y rencontre des descendants de colons blancs, victimes à la fois de conditions de vie précaires et des ravages de la consanguinité... Redoutable!


Richard Hell - Love Comes In Spurts
Mickey Finn - This Sporting Life

vendredi, mars 24, 2006

I Wanna Be Me




Les SEX PISTOLS sont quand même un sacré groupe!
Bien qu'ayant bénéficié d'une fabuleuse campagne promotionnelle grâce au génie de Malcolm McLaren, il mérite vraiment sa place au panthéon du punk. Rarement la violence n'a été injectée dans des chansons de telle façon ! Les paroles sont souvent effrayantes( cf "bodies" sur l'avortement), le chant de Rotten est celui d'un véritable dément, la guitare de Steve Jones, fan des 60's, des Small Faces, balance des riffs percutants, un vrai tir d'artillerie. La rythmique est impeccable.Never Mind The Bollocks, leur unique album, écrase une multitude de disques soit disant punk, hard core ou autres. Contrairement à l'image désastreuse de Sid Vicious, qui plane sur ce groupe, ce disque est parfaitement maîtrisé. Personne n'a jamais atteint ça depuis. Voilà pour vous, "Holidays In The Sun" et son inquiétante intro avec le martèlement des bottes de soldats Allemands sur les pavés. Et en bonus, "Did You No Wrong" un single fantastique qui ne figure pas sur l'album !

jeudi, mars 23, 2006

Lemmy Public N°1


Dans son autobiographie parue chez Camion Blanc, Lemmy raconte l’anecdote suivante : Dans les années 80, le corps épuisé et accroc par une consommation gargantuesque de drogues, il décide de faire changer son sang comme l’avait censé fait Keith Richards, pour « repartir de zéro » . La réponse du médecin est sans appel. Impossible! Le sien étant tellement toxique, que son corps ne pourrait supporter, du jour au lendemain, un sang « pur » ! Et surtout jamais de don du sang !
C’est dire la vie mouvementée et la résistance du bonhomme…

Lemmy a eu cette chance formidable de se trouver en Angleterre dans les sixties. Il va voir les Beatles à Liverpool et prend une claque magistrale. Il fréquente les Birds ( avec Ronnie Wood), les Artwoods ( avec Art Wood , frangin de Ron). Il est fan des Who , des Small Faces, des Kinks.
Il s'attaque à la guitare ayant remarqué, selon son expression, que c’était un « véritable aimant à chattes »… Il est donc guitariste dans 2 ou 3 groupes avant de rejoindre en 1965 les Rocking Vicars, ( reprises des Who & Kinks ) qui fracassent tout sur scène. Il les quitte en 67, joue même avec P.P. Arnold (2 semaines) et devient roadie d’Hendrix, ce qui lui permet d’assouvir son appétit sexuel en récupérant les groupies délaissées par Jimi.

En 71, il intègre comme bassiste (!) Hawkwind, un groupe de freaks totalement dingues, sous speed, lsd, tranquillisants & autres. Tout est ingéré en quantité astronomique, il arrive même que pour pouvoir jouer, on soit obligé de lui sangler sa basse autour du corps et de l’adosser à son ampli pour qu’il puisse tenir debout en équilibre … Pendant ce temps, des danseuses topless et des cracheurs de feux parcourent la scène dans un déluge de décibels…
Le dernier morceau, au nom prémonitoire, qu'il compose et chante avec Hawkwind, s'appelle Motörhead (avec solo de violon)

En 75, Il monte alors son groupe définitif, Motörhead ( en argot, consommateur de speed), trio explosif, basse Rickenbacker, bottes en cuir blanc & perfecto. Pas de compromis ! Ici les morceaux sont joués à une allure démentielle, basse et guitare saturées. La voix rauque et inquiétante de Lemmy hurle comme celle d’ un vieux loup enragé au-dessus de ce déluge sonique. Fast & loose.
Début 80, c’est un vrai succès, les concerts sont pleins à craquer,( cf. "No Sleep’Till Hammersmith", live dantesque -n°1 dans les charts-) . Des morceaux comme « Ace Of Spades », ou « Bomber » cartonnent. Après plusieurs albums et moult changements d’équipiers, Lemmy reste toujours à la tête de ce combo, qui aujourd’hui trouve sa majorité de fans en Allemagne et en Argentine !!
En hommage aux Ramones , voici un titre qui , en moins d'1mn30 vous cloue au sol.

HAWKWIND - Motörhead
MOTORHEAD - Ramones

lundi, mars 13, 2006

Country Got Soul


"There's a particular kind of southern soul musician, singers, songwriters, whose skin is white, but their soul is black, and their music is as much a part of their life as breathing." Kris Kristofferson.
Dans le Sud des US, la Soul et la Country ont toujours été très proches.
Début 70, à Memphis ou à Nashville, des musiciens blancs n'étaient nullement intéressés par la musique blanche de cette époque. Dan Penn le dit : "I was black. I don't know how my skin got white, but i was black. My mind was black."
La country, le blues, le gospel, la soul ont puisé dans les mêmes racines du Sud . Aretha Franklin, Wilson Pickett, Otis Redding et bien d'autres étaient accompagnés par des musiciens blancs ( Pickett et le redneck Duane Alman )
Tony Joe White, ce chanteur country totalement laid back, à la voix alanguie par le soleil du Sud et aux arrangements finement ciselés est d'une sensualité absolue. Ses chansons, touchées par la gâce, évoluent avec une infinie retenue au delà des lois de l'apesanteur.
(Elvis, en reprenant "Polk Salad Annie", lui a permis de mettre du beurre dans ses haricots rouges...)
Allumez le bbq... Ailes de poulet et grosses crevettes au menu... La glacière regorge de bières bien fraîches...Les enfants jouent dans le jardin , et il va sans dire que vous avez pris soin de tirer les enceintes dehors... La nuit promet d'être douce. Tony Joe entonne ...

IT WAS SAID OF THE SHERIFF TO CALHOUN PARISH
NOT TO EVER TOUCH HIS DAUGHTER EMILY,
FOR TO LOOK AT HER WITH LUSTFUL EYES WAS CERTAIN

TO GET YOU A TIME IN THE PENITENTIARY.

IT WAS TRUE, SHE WAS QUITE VELOPTUOUS
IT WAS TRUE, SHE HAD EYES FOR ME;
THEN ONE NIGHT AT A DANCE SHE WALKED UP TO ME
AND ASK ME WOULD I, MEET HER DOWN BY THE CREEK

samedi, mars 11, 2006

Heart Full Of Soul



Allez, il est grand temps de se remonter le moral... Alors voilà des tueries intègrales...Bigre! La Soul est définitivement la caverne d'Ali Baba de la musique...Tout est parfait ici ... C'est juste renversant!
C'est le moment ou jamais de coudre des patchs soul sur sa veste, de lacer ses Clarks et de danser dans le salon...

mercredi, mars 01, 2006

BILL FAY



BILL FAY, songwriter Anglais des 60's sort en 67 ce fantastique 45 trs " Some Good Advice/ Screams In tThe Ears". Puis dans la foulée 2 albums : "Bill Fay" et "Time Of The Last Persecution". Malheureusement, les ventes ne suivent pas , sa maison de disques le lache et refuse de sortir un 3ème opus pourtant prêt . Cet artiste tombe irrémédiablement dans les oubliettes et ses 33 Trs deviennent peu à peu introuvables. En particulier ce single qui est un des plus rares que Deram/Decca ait jamais sortit. Justice est faite et il est désormais réédité ainsi que les 2 albums .
Il faut reconnaître au moins ça au c.d., la possibilité , grâce aux rééditions, de découvrir de véritables trésors enfouis jusque là... Ou seulement réservés aux maniaques fortunés et assidus des conventions de disques...

Le magazine "Uncut" le situe entre - tenez-vous bien - Dylan, Nick Drake et Ray Davis!!!
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